Interview de Clément Rico Cordoliani

Clément Rico Cordoliani, est à 21 ans un corse plein de projets et de motivation. Étudiant ingénieur en France à l’ESAIP Aix-en-Provence, il souhaite, après ses études en Prévention des Risques et Environnement, créer sa propre entreprise à l’étranger. La Corse dans ses gènes, il compte bien à l’avenir, partager son expérience et ses idées sur son île natale, qui lui manque. Pour COMMUNITI il raconte son parcours et évoque son avenir.

Interview de Clément Rico Cordoliani

Bonjour Clément, quel a été ton parcours avant l’ESAIP ?


J’ai obtenu un baccalauréat scientifique, avec l’option SVT au lycée Giocante de Casabianca, à Bastia. Suite à cela, j’ai intégré l’IUT de Corse à Corte, pour obtenir un DUT Hygiène, Sécurité et Environnement. Je suis actuellement en 4ème année à l’ESAIP et j’ai choisi la majeure PRIN, Prévention des Risques Industriels et Naturels.

 

Pourquoi avoir fait le choix d’intégrer cette école ?


Avant d’intégrer l’ESAIP, j’ai validé mon DUT en faisant un stage de 2 mois au SYVADEC à Bastia, en poursuivant avec un CDD de 3 mois en tant que chargé de mission pour l’analyse des risques et la réalisation du Document Unique. Cette longue période au sein de cette collectivité territoriale m’a permis de rencontrer et découvrir le métier d’ingénieur. J’ai pu travailler avec différents services mais surtout avec des ingénieurs en QHSE. En faisant des recherches, j’ai trouvé que l’ESAIP proposait des matières très intéressantes, qui rejoignent totalement ce que je voulais faire. J’ai donc décidé de me lancer dans les démarches d’inscription.


L’ouverture internationale est indispensable pour toi ?


En effet, quand j’ai pu voir les destinations à l’étranger, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je m’imaginais déjà partir en Finlande, ce que j’ai pu faire en 3ème année à l’ESAIP, pour une durée de 4 mois dans une université d’ingénieur mécanique. Le fait de pouvoir découvrir des pays pendant de longues périodes durant ses études est une chance inimaginable. J’ai pu découvrir des lieux inédits, des paysages magnifiques comme les aurores boréales en Laponie et faire des rencontres avec des étudiants étrangers.


Tu es très intégré dans la vie associative, président du Bureau des Étudiants de l’ESAIP Aix-en-Provence, qu’est-ce que cela t’apporte humainement et professionnellement ?


Quand nous sommes arrivés dans nos nouveaux locaux à Aix-en-Provence, j’ai eu l’envie de créer avec l’aide de mes camarades de classe une vie étudiante au sein de l’école. Cela m’a permis de faire des rencontres, de créer des évènements avec d’autres écoles. Je me suis rendu compte qu’il était important pour un étudiant d’avoir une « pause festive » entre les semaines de cours. Professionnellement, j’ai pu découvrir le poste de président, je n’avais jamais eu la responsabilité de prendre en charge une équipe. Nous sommes actuellement 23 dans notre Bureau Des Étudiants. Le fait d’être aussi trésorier dans la junior entreprise de mon école, j’ai pu utiliser mes connaissances en organisation pour mener à bien la création de notre BDE. 

 

Cela n’a pas été trop difficile de quitter La Corse pour venir étudier en France ? Tu y retournes souvent ?


Au début c’était difficile car j’ai ma famille en Corse, mes amis, mon village de Rutali. Je m’intègre assez facilement donc j’ai pu m’insérer dans une nouvelle atmosphère de vie. J’y retourne assez souvent quand je n’ai pas mes partiels et mes cours. Le plus difficile, même si j’ai hâte de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, c’est quand je pars à l’étranger comme cette année, car je vais étudier dans une grande université en Argentine à Buenos Aires pendant 6 mois, loin de la Corse. 


As-tu des projets en tête une fois tes études à l’ESAIP terminées ? Travailler en Corse est une possibilité ?


En aout 2018, je veux trouver un stage le plus intéressant possible pour me projeter dans mon après études. Je souhaiterai continuer mes études pour une année de plus en faisant un bi-diplôme, j’ai quelques idées d’écoles. Sinon mon objectif est de travailler à l’étranger. Il y a un projet que je travaille depuis 3 ans. J’aimerai partir au Cambodge ou au Laos, pour créer une entreprise d’insectes comestibles afin de répondre à quelques problématiques de nutrition dans le monde. J’ai réalisé un projet à l’IUT de Corse sur ce thème et un autre lors de ma 3ème année à l’ESAIP. Cependant, il est évident que je souhaite revenir en Corse durant ma « futur » carrière, car j’ai envie d’apporter mes conseils, mes idées… quand j’aurai plus de connaissances.


L’ESAIP en BREF


L’ESAIP École d’Ingénieurs est reconnue par l’État et labellisée d’Intérêt Général (EESPIG) , proposant des diplômes d’Ingénieurs habilités CTI et titres certifiés inscrits au RNCP.

L’ESAIP est présente sur 2 campus, Angers (650 étudiants) et Aix-en-Provence (80 étudiants), avec 3 filières :

- Ingénieur du Numérique : Bac+5, à Angers, majeures Cybersécurité, BigData, Objet s Connec tés, Transition Numérique, GreenIT, Réseaux Informatiques, alternance possible en dernière année

- Ingénieur Prévention des Risques, Environnement : Bac+5, à Angers et Aix-en-Provence, majeures QHSE, Gestion des Risques Industriels, Gestion des Risques Naturels, Maitrise des Énergies, Économie Circulaire, alternance possible en dernière année

- Ingénieur Prévention des Risques, Environnement en apprentissage : Bac+5, à Angers, formation financée par la Région Pays de la Loire, l’apprenti est salarié de l’entreprise, il perçoit une rémunération.

La filière Numérique ne cesse d’ailleurs de prendre de l’ampleur, avec une possible extension sur Aix-en-Provence. Ses expertises sont reconnues et encore plus fortement dans le domaine de la cybersécurité. En effet l’ESAIP forme des Ethical Hacker, dispose d’un laboratoire de Hack, est centre d’examen PearsonVue et EC-Council , avec des certificat ions

réputées et plébiscitées par les entreprises.

Sur le plan international, l’ESAIP permet à 100% des étudiants, quel que soit leur niveau, de partir en séjours d’études à l’étranger, 11 mois durant leurs 3 ans de cursus, avec au choix plus de 80 universités partenaires partout dans le monde. A cela s’ajoute la possibilité d’effectuer plusieurs stages à l’étranger et des missions humanitaires. Le but étant de former des ingénieurs avec une forte ouverture d’esprit, pouvant travailler dans le monde entier, découvrir de nouvelles cultures et faire des rencontres aux 4 coins du globe.

Enfin, l’ESAIP encourage les étudiants à s’engager dans des associations, développer des projets, entreprendre, afin qu’ils acquièrent des compétences et valeurs et qu’ils aient un CV différenciant qui intéresse les recruteurs au-delà de la partie professionnelle. De nombreux outils sont mis en place par l’école pour accompagner le développement personnel de chaque étudiant.

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Commentaires (1)

  • Jean-Hugues ROBERT
    24 Juin 2018 - 23:52

    Bonsoir. Avez vous trouvé un stage ?


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